Biographie de Isaac Newton
par Nicolas Dréan - 2nde 9 - novembre 2005.

I - LE DEBUT D'UNE VIE
Né le 25 décembre 1642 à Woolsthorpe, dans le Lincolnshire, Isaac Newton passe ses
premières années scolaires à l’école publique de Grantham. Elève peu attentif, il préfère
construire de petites machines et observer la nature. A l’âge de 16 ans, il est rappelé par
sa mère redevenue veuve afin de s’occuper du domaine familial. Mais ce travail ne lui convient
pas et il reprend ses études à Grantham. Il a 18 ans lorsqu’il entre au Trinity College de
Cambridge, où il est rapidement distingué par son maître, le mathématicien Isaac Barrow. Il
obtient le degré de bachelier es arts en 1665. Mais cette même année, la peste s’abat sur
la ville et Newton interrompt ses études durant deux années.
II - FIN DES ETUDES MAIS DEBUT DES MEDITATIONS
C’est pendant cette période que Newton effectue la plus grande partie des ses découvertes
et c’est là que la tradition situe la fameuse histoire de la pomme, qui n’est probablement
qu’une invention. Pourtant, s’il développe ses principales thèses, notamment en optique, il
ne publiera rien avant de nombreuses années, par peur des discussions et confrontations avec
ses contemporains.
III - REPRISES DES ETUDES ET OBTENTIONS DES DIPLOMES
Après son retour à Cambridge, Newton acquiert les autres grades universitaires et obtient
en 1669 la chaire de mathématiques. En effet, Newton a effectué de nombreuses recherches
dans cette discipline. Dès 1666, à partir du tracé des tangentes, il entame l’étude des
fonctions dérivables et de leurs dérivées, sur la base des travaux de Fermat. L’année suivante,
il classifie les cubiques et en donne des tracés corrects avec asymptotes, inflexions et points
de rebroussement. En 1669, il rédige un compte-rendu sur les fondements du calcul infinitésimal
qui ne sera publié qu’en 1711. On peut dire qu’en 1670, Newton a fondé l’analyse moderne.
IV - PERIODE DE DECOUVERTES
En 1671, Newton perfectionne le télescope en utilisant un miroir sphérique dénué d’aberrations
chromatiques comme objectif. La Royal Society, qui connaît ce type de télescope, accueil
Newton l’année suivante. Encouragé par l’intérêt que lui porte cette institution, le physicien
lui présente la première communication qui sera rendue publique. Il y expose les expériences
qu’il a menées lors de ces deux années à Woolsthorpe à l’aide du prisme. Il prouve alors que
la lumière blanche est en fait l’addition de lumières colorées. En 1675, il complète ses
travaux sur la lumière en exposant sa théorie corpusculaire. Toutefois, pour expliquer les
irisations, il attribue aux particules des propriétés ondulatoires, faisant déjà une synthèse
de ces deux aspects complémentaires.
V - PUBLICATION DE SON OEUVRE
Ayant achevé l’essentiel de ses recherches en optique, Newton semble se désintéresser des
sciences. Mais la visite d’Edmund Halley en août 1684 va relancer ses travaux. L’astronome
britannique le consulte à propos des lois de Kepler et des orbites elliptiques des planètes.
Les réponses de Newton sont à ce point convaincantes que Halley le pousse à publier ses recherches.
Et c’est en 1687 que paraît son œuvre maîtresse : Philosophiae naturalis principia mathematica.
Cet ouvrage expose le principe d’inertie, la proportionnalité des forces et des accélérations,
l’égalité de l’action et de la réaction, les lois du choc, étudie le mouvement des fluides,
donne la théorie des marées, etc. Mais Newton y développe avant tout sa théorie de l’attraction
universelle : les corps s’attirent avec une force inversement proportionnelle au carré de la
distance qui les sépare. C’est d’ailleurs à ce sujet qu’il aura de vives discussions avec le
physicien et philosophe Robert Hooke qui l’accuse de plagiat.
VI - FIN DES RECHERCHES MAIS ESSAIE DE RASSEMBLER TOUTES SES THEORIES
EN UNE OEUVRE UNIQUE
La parution des Principes marque la fin d’une longue période de recherches. Newton est alors
célèbre et il devient représentant de Cambridge à la Chambre des communes. Mais il semble que
les quelques mots qu’il y prononça ne furent que pour l’huissier pour lui demander de fermer une
fenêtre. En fait, Newton travaille alors à rassembler ses écrits dans un seul et unique ouvrage.
Mais en 1692, le physicien subit des troubles émotifs graves et tombe dans un état de prostration,
causé peut-être par l’excès de travail, la mort de sa mère ou l’incendie de son laboratoire
d’alchimie. En effet, les mathématiques et la physique ne sont pas les seuls centres d’intérêts
de Newton. Il consacre également beaucoup de temps à l’étude de l’alchimie, du mysticisme et de
la théologie.
VII - LA MORT D'UN GRAND
Se remettant lentement, Newton est nommé directeur de la Monnaie. Il abandonne sa chaire de
Cambridge et en 1703, il est élu président de la Royal Society et le sera de nouveau chaque année
jusqu’à sa mort à l’âge de quatre-vingt quatre ans. Devenu baronnet en 1705, il sera inhumé à
l’abbaye de Westminster, aux côtés des rois d’Angleterre.
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